Le Chapelet des Sept Douleurs de Marie -
16 Promesses de Notre-Dame des Douleurs
Les 16 Promesses du Chapelet des Sept Douleurs de Marie
Dans Les Gloires de Marie, saint Alphonse de Liguori rapporte une tradition issue d'une révélation faite à sainte Élisabeth de Hongrie, au XIIIe siècle, au cours de laquelle la Vierge Marie et Jésus-Christ apparurent à l’apôtre saint Jean après leur mort. Marie demanda alors à son Fils d’accorder quelques grâces particulières à ceux qui auraient de la dévotion à ses douleurs. Jésus lui promit 4 grâces principales. La prière du chapelet des Sept Douleurs permet de bénéficier de ces 4 promesses de grâces :
Que celui qui invoquera la divine mère par ses douleurs méritera de faire avant sa mort une sincère pénitence de ses péchés ;
Qu’il gardera ces pieux fidèles dans les tribulations où ils se trouveront, surtout à l’heure de la mort ;
Qu’il imprimera en eux la mémoire de sa passion, et qu’il leur en donnera la récompense dans le ciel ;
Qu’il placera ces fidèles entre les mains de Marie, afin qu’elle en dispose selon son bon plaisir, et qu’elle leur obtienne toutes les grâces qu’elle voudra.
Selon la tradition, un siècle plus tard, au XIVe siècle, la Vierge Marie révéla à sainte Brigitte du Suède sept promesses de grâces en faveur de ceux qui méditeraient quotidiennement sur ses Sept Douleurs en récitant sept Je vous salue Marie. La récitation du chapelet des Sept Douleurs remplit également les conditions pour obtenir ces 7 promesses supplémentaires :
J’accorderai la paix à leurs familles ;
Ils seront éclairés sur les Mystères divins ;
Je les consolerai dans leurs peines et je les accompagnerai dans leur travail ;
Je leur donnerai tout ce qu’ils demanderont, pourvu que cela ne s’oppose pas à la volonté adorable de mon divin Fils ni à la sanctification de leurs âmes ;
Je les défendrai dans leurs batailles spirituelles contre l’ennemi infernal et je les protégerai à chaque instant de leur vie ;
Je les aiderai visiblement au moment de leur mort : ils verront le visage de leur mère ;
J’ai obtenu cette grâce de mon divin Fils, que ceux qui propagent cette dévotion à mes larmes et à mes douleurs seront directement transportés de cette vie terrestre au bonheur éternel, puisque tous leurs péchés seront pardonnés et mon Fils sera leur consolation et leur joie éternelle.
Le chapelet des Sept Douleurs bénéficie quant à lui de promesses de grâces spécifiques révélées par la Vierge Marie. Durant les apparitions mariales de Kibeho au Rwanda, Marie révéla à Marie-Claire Mukangango, une des trois voyantes approuvées par l'Église, des grâces associées à la récitation du chapelet des Sept Douleurs. La principale grâce est que lorsque ce chapelet est récité en méditant sur ses douleurs, il donne « la force de se repentir » et aide à combattre nos vices. Il aide de plus à demander pardon à Dieu en donnant une réelle contrition de nos péchés. On retrouve parfois des promesses de grâces liées à la prière du chapelet des Sept Douleurs sous la forme suivante :
Par la récitation du chapelet des Sept Douleurs, les cœurs les plus endurcis se convertiront, qu’on le prie pour soi-même ou pour les autres.
Par la récitation du chapelet des Sept Douleurs, on se libère des obsessions et des addictions.
Ce chapelet, lorsqu’il est prié avec le cœur, nous obtiendra un véritable repentir de nos péchés et libérera nos âmes de la culpabilité et du remord.
Ceux qui le récitent souvent obtiendront une compréhension claire de leurs faiblesses et de leurs défauts qui les poussent à pécher ; et les aspects de nous-mêmes que nous n’aimions pas et que nous pensions être une part de notre caractère changeront.
Vous obtiendrez tout ce que vous demanderez par ce chapelet, si vous le priez avec le cœur. (traduit de l'anglais)
Lors des apparitions de Fátima, la Vierge Marie est apparue, entre autres, sous l'apparence de Notre-Dame de Douleurs accompagnée de Jésus lors de l'apparition qui mena au « Miracle du soleil » le 13 octobre 1917.
Le 6 mars 1982, la Vierge Marie apparut à Marie-Claire Mukangango à Kibeho, et lui enseigna le chapelet des Sept Douleurs. Marie dit ensuite à Marie-Claire qu'elle voulait que ce chapelet soit remis à l'honneur, et lui donna la mission de le propager dans le monde entier. La commission d'enquête constata que Marie-Claire ne connaissait pas ce chapelet avant cette apparition.
Comment prier le chapelet des Sept Douleurs de Marie ?
Le chapelet des Sept Douleurs de Marie est né au sein de l'Ordre des Servites de Marie, fondé en 1233, à Florence, par sept marchands dévoués à Notre-Dame des Douleurs. La Vierge Marie leur apparut le Vendredi saint 13 avril 1239, tenant un habit noir et accompagnée d’anges dont certains portaient les instruments de la Passion. Elle demanda alors aux sept fondateurs de revêtir cet habit noir, en mémoire de son deuil et des douleurs qu’elle a endurées durant la Passion de son Fils. Elle leur recommanda également de méditer souvent sur ses douleurs s’ils voulaient lui être agréables. L’Ordre des Servites devint par la suite l’un des principaux promulgateurs de la dévotion à Notre-Dame des Douleurs, d’où se développa le chapelet des Sept Douleurs.Le chapelet de Sept Douleurs de Marie est généralement constitué de grains noirs, en référence à l'Ordre des Servites, ou en matériau bleu clair, représentant les larmes de Marie. Il est divisé en sept sections, composée chacune d'une médaille représentant une des Sept Douleurs de Marie, suivie de sept petits grains. Il comporte également une queue formée de trois petits grains et d'une grande médaille, soit un total de 49 + 3 petits grains.Il existe plusieurs variantes de la récitation du chapelet des Sept Douleurs, incluant parfois certaines prières spécifiques ou optionnelles, toutefois, ces variantes reposent sur une structure traditionnelle commune qui est la suivante :
• 1 Acte de contrition sur la grande médaille introductrice• 3 Je vous salue Marie en l'honneur des larmes de Marie, en début ou en fin de chapelet• 1 Notre Père sur les médailles (ou gros grains) au début de chaque méditation sur une des Sept Douleurs• 7 Je vous salue Marie sur les petits grains en l'honneur de la Douleur méditée
Les Méditations -
Les Sept Douleurs de Marie
De la même manière que pour les mystères du Rosaire, sur chaque médaille (ou gros grain), on énonce et médite l’une des Sept Douleurs vécues par Marie au cours de sa vie. Ces douleurs, que l'on retrouve dans les Évangiles, sont les suivantes :
1. La prophétie de Siméon
(Luc 2, 22-39)
" Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur [...]. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » "
2. La fuite en Egypte
(Mathieu 2, 13-21)
" Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils."
3. La perte de Jésus durant trois jours à Jérusalem
(Luc 2, 41-51)
" À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. [...] Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi [...]. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. "
4. Marie croise Jésus portant sa Croix vers le Calvaire
(Luc 23, 26-31)
" Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. [...] Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. "
5. Marie est au pied de la Croix (Jean 19, 25-27)
"Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui."
6. Marie reçoit le corps de Jésus à la descente de la Croix (Jean 19, 38-40)
" Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. "
7. Marie laisse son Fils au tombeau (Luc 23, 52-56 & Jean 19, 40-42)
" Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. "
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